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Carnets de voyages d'une parisienne matérialiste.

12 mai 2012

Avant de rentrer, me faire gratter par une mémé en Corée et revoir Tokyo, la belle et folle.

Ca sent la fin... C'est sûrement un des derniers messages que j'ecrirais sur ce blog.

Je rentre bientôt, des projets pleins la tête dont je vous parlerez au fur et à mesure qu'ils se concrétiseront. Pour vous tenir au courant, je vous invite à rejoindre ma page facebook : choufleurdeparis.

En attendant voici mes dernières aventures asiatiques.

Corée du sud, Busan, petit weekend entre filles.

On a testé les très réputés soins esthétiques à la coréenne : un truc de fou qui fait le cul tout doux ! 

Après le repas, avant de se coucher, on nous accompagne en voiture dans une sorte de grand complexe sportif, esthétique, bains publiques ou je ne sais quoi.

Là-bas, on se fout à poil, on enfile une sorte d'enorme robe-sac rose-bonbon en plastique et un bonnet de douche.On nous fait asseoir dans une petite salle genre sauna, sur des chaises percées au dessus d'un bouillon d'herbes diverses... odeur de fenouil, camomille... difficile de savoir ce que c'est en fait. On transpire sous la robe rose, le cul à moitié brulé par les vapeurs entre le fou rire et l'évanouissment tellement il fait chaud. Une petite mamie vient nous demander si ça va, on répond "oui", alors elle nous enfourre la tête sous la robe rose. Il n'y a plus que le bonnet de bain qui dépasse. On pique un fou rire, on doit ressembler à trois grosses fraises.

Après avoir bien transpiré, on part prendre une petite douche, lieu ouvert qui ressemble un peu au onsen japonais, pierre brute, vapeur, mamies coréennes qui se savonnent le dos, assises sur des petits tabourets de bois...

Après la douche, petit sauna, petit bain chaud, on se promène à poil tranquillement.

Puis... une mamie coréenne en cullotte et soutien gorge à dentelle nous fait nous allonger sur une sorte de table de massage en platsique. Elle nous recouvre de quelque chose puis se met à nous frotter, des pieds à a tête avec une sorte d'éponge spontex. Sans aucune douceur, on doit se retourner, sur le côté, le dos, l'autre côté, elle frotte, frotte et refrotte... de temps en temps elle nous balance un seau d'eau ou nous met une petite claque sur le front... à poil sur ma table en plastique, j'ai l'impression d'être un gros poisson q'on écaille... dernier badigeonage de je ne sais quoi, sceau d'eau et on nous envoie faire un soin du visage et une petite sieste...

J'en suis resté sur le cul de ce "soin" au bord du fou rire à chaque instant!

J'ai retrouvé une peau de bébé !

A faire (au cas où ça s'appelle "akasuli"). Mais faut pas être pudique...

Une autre copine japonaise m'a raconté que dans le même genre, elle avait eu le droit à être recouverte d'une sorte de boue et, le temps de la pause, on l'avait envoyé dans une sorte de sauna, avec d'autres bonnes femmes à poil, également recouverte de boue... ambiance...

A présent voici des petites photos de Busan :

Coree deuxieme jour

Résultats de recherche pour vrac

Corée premier jour

Et pour finir une rencontre avec un papi tout fier de nous présenter son petit animal de compagnie, petit piou-piou accroché à lui comme si c'était sa mère. 

Coree deuxieme jour-001

Pendant de temps là, au Japon, on célébre les fêtes traditionnelles pour gentiment demander aux dieux que les recoltes de riz soient généreuses.

Ombrelleet matsuri

Dans le train pour Kyoto, je vois le paysage se faire envahir par les rizières, miroirs du ciel, la terre prend l'eau, le japon ressemble à une éponge flottant sur l'océan.

Les japonaises ressortent les ombrelles pour se protéger du soleil qui brûle la peau.

Ombrelleet matsuri-001

Les beaux jours reviennent me rappelant que la boucle sera bientôt bouclée, une année sera passée.

Alors avant de rentrer je voulais revoir les lumières de Tokyo, la belle et folle, qui m'attirent comme un insecte.

Rendez-vous à Asakusa avec mes copines pour savoir ce que nous réserve l'avenir...

Tokyo avec Junko

C'est bon ! A priori je serais saine et sauve, j'ai tiré la bonne fortune !

Puis, pour finir quelques photos...

Tokyo

Tokyo-001

Tokyo...

 

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17 avril 2012

Comment couper les oreilles d'un cochon...

Les petits japonais dorment jusqu'à l'âge de 8 à 9 ans avec leurs parents.

Quand ils rentrent de l'extérieur, ils enlèvent leurs chaussures avant de rentrer dans la maison et doivent se laver les mains, puis se gargariser (pour évacuer les éventuels microbes qu'ils auraient au fond de la gorge).

A l'école, ils ont des cours de cuisine dès l'âge de 10 ans.

Anecdote : Rappellez-vous, je devais couper des oreilles de cochons en fines lamelles pour le restau dans lequel je bosse :

Peter

En me voyant commencer à couper mes oreilles de cochons, mon patron s'est foutu de ma gueulle. J'ai essayé de me défendre comme j'ai pu en lui expliquant que n'étant pas une professionnelle, je n'avais jamais eu de cours de cuisine pour m'apprendre à tenir un couteau correctement

...blanc...

en effet, comme les japonais apprennent à faire "la patte du chat" (nom de la position de la main - voir dessin n°2)dès l'école primaire, il trouvait ça fou que je ne sache pas faire un geste aussi basique.

Récemment mis à jour

Comme nous pouvons le voir sur le dessin numéro 1, ma technique pour couper les oreilles de cochon laisse mes doigts exposés à la lame du couteau pris dans l'élan de la découpe. Sur le dessin numéro 2, en revanche, nous pouvons voir  que la lame s'appuie sur la phalange comme repère de découpe, cela permet de mettre à l'abris les petits doigts d'un couteau succeptible de dérapé...

On en apprend tous les jours !

 

17 avril 2012

Sakura - Des pétales pleins les yeux !

La fleur symbole du Japon.

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Tous les touristes, venus du Japon et d'ailleurs affluent en masse pour se retrouver sous les cerisiers. Autours des temples, des châteaux, au bord de l'eau, dans les parcs, longeant les routes... il y en a partout !

L'occasion de pique-niquer et de savourer les premiers rayons de soleil.

Voici donc quelques photos de la star de la saison !

A Hikone:

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A Kyoto,

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Belle journée à tous !

 

10 avril 2012

Des petites nouvelles...

Plus que 57 jours exactement avant de rentrer en France.

Les cerisiers fleurissent et le temps s'accelère.

Sentiment ambigu : impatiente de retrouver mon pays, mes amis... peur de quitter ce que j'ai ici.

En venant au Japon, je me suis condamnée à avoir le coeur couper en deux. Vouloir manger avec mes amis japonais du mochi en terrasse à Paris... vouloir boire du vin, manger du roquefort et du bon pain au pied d'un cerisier à Hikone en compagnie de mes potaux français...

Des rêves, des rêves...

Petit bilan :

Le printemps est là et je vais bientôt faire un traditionnel pique-nique aux pieds des cerisiers en fleurs. Donc bientôt des petites photos...

Je travaille toujours dans le bar à Kyoto dans lequel il y a maintenant des petits concerts...

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Puis on a bu une petite bière pour fêter le départ de trois collègues : Man in the Moon

(P.S. non maman, je ne suis pas alcoolique !! (^.^)

Le 22 avril, je vais voter à Kyoto pour le premier tour (je ne sais toujours pas pour qui... si vous avez des idées...;), puis, le soir je prends le bus en direction de Kumamoto, sur une autre île du Japon, (Kyushu), d'où est originaire mon amie Mariko, pour 8 heures de trajet !!

J'aurais pu prendre l'avion et faire le voyage en 1h, mais... je n'aurais pas pu aller voter ! Quelle conscience citoyenne, n'est-ce pas ! Ce qui est quand même drôle, c'est qu'elle s'est réveillée cette année la conscience en question. Avant je n'avais jamais vraiment voté. Trop idéaliste ! Je pensais qu'il fallait forcément voter pour quelqu'un en qui l'on croyait, qu'il fallait bien connaître les différents programmes pour être sûre de ne pas se tromper... puis j'ai compris (certes j'ai pris mon temps), qu'en réalité, on votait toujours pour le moins pire, histoire de sauver les meubles...

Puis au Japon, je ne me suis jamais autant sentie française au final ! Ne serait que parce que l'on me demande quasiment tous les jours (vu que je bosse dans des bars) d'où je viens. Quand je dis "en France", on me sort 2-3 clichés, on me demande quelles sont les spécialités culinaires du pays, les acteurs les plus célèbres, comment on dit ceci ou cela... des petites phrases qui n'ont l'air de rien et qui finalement me ramène chaque jour, à m'interroger sur ce que c'est que d'être française.... donc je vais aller voter !

Donc arrivée à Kumamoto, 7 heure du matin, je retrouve mon amie Mariko pour prendre l'avion, direction Pusan, Corée du Sud, pour un petit weekend. Après on retourne à Kumamoto où je vais bosser 3-4 jours dans son bar-patisserie (oui, oui!), Chemin d'Infini.

Voici donc mon petit programme du mois d'avril...

 

2 avril 2012

Le masque

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23 mars 2012

Oui, mais...

J'ai lu un jour que le langage, notre langue maternelle, construisait notre manière de penser. Nous donne une sorte de schéma sur lequel notre pensée va se construire.

Une langue est donc le reflet des idées de la culture qui l'a porte.

En discutant avec mon amie Mariko (qui a vécue 3 ans en France et qui parle français), j'ai pris conscience que nous commencions régulièrement nos phrases par le mot "mais".

"Mais t'es sûr de ça ?"

"Mais tu vois..."

"Mais c'est comme ça."

"Mais c'est pas graaave !"

...

Sans pour autant que ce mot soit indispensable. On peut dire exactement la même chose, tout en enlevant ce "mais".

C'est comme si nous étions toujours en lutte contre quelque chose...

En comparaison, au Japon, c'est impoli de répondre uniquement par un simple "non". Ce serait comme répondre par "merde".

Ils utilisent alors tout un tas de périphrases comme "je n'en ai pas besoin", "j'ai des choses à faire", etc. Des formules toutes faites et faciles à dire qui évitent les conflits.

Pour en revenir à notre petit "mais" français, en reprenant cette théorie de départ selon laquelle le langage construit notre manière de penser, cela m'amène à cette réflexion : nous, français, semblons  régulièrement être être en lutte, comme si nous avions toujours quelque chose à combattre ou à prouver face à notre interlocuteur.

Mon amie Mariko me dit alors qu'au Japon, c'est le problème inverse. Les japonais disent toujours "oui" à tout, personne ne se rebelle.

Alors si la rebelle attitude à la française peut paraître plus sexy que le béni-oui-oui à la japonaise, il y a quand même beaucoup de choses sur lesquelle nous aurions largement de quoi nous inspirer.

Un exemple concret, celui des grèves. Et attention : on va parler politique = de quoi fâcher plus d'un français !

Pour la petite histoire, j'ai d'ailleurs tenté d'expliquer à l'une de mes petites collègues japonaises ce concept de grève. C'était dur. Je ne suis pas sûre qu'elle est compris.

Aujourd'hui, dans notre pays, il y a toujours et de manière systématique, un groupe de personnes pour venir contrer les décisions politiques à coup de grèves. Peu importe qui est au pouvoir. Je mettrais ma main à couper que si c'était la Sego aujourd'hui à la place du Sarko, il y aurait toujours autant de gens pour crier leur mécontentement.

Certes une socièté aura toujours besoin d'une opposition au pouvoir en place, néanmoins...

Là où la situation devient absurde : par définition, la révolution (comme aiment dire les grévistes) appelle au changement. Or cette manière systématique de lancer la danse traditionnelle des grèves à chaque décision politique bloque toute réelle avancée. Ce n'est que compromis sur compromis, sans réel changement. Si l'on ne peut tenter d'avancer une bonne fois pour toute, dans un sens ou dans un autre, on ne fait que stagner = pas de changement = 0 révolution. C'est le serpent qui se mort la queue. Un pays qui s'éfouffe, bloqué dans un marasme de petits, tous petits compromis. Une réelle révolution, en France, aujourd'hui, serait d'arrêter de vouloir faire la révolution ! Et d'essayer d'avancer avec ce qu'on a.

Si les pays asiatiques évoluent si vite aujourd'hui, c'est que le peuple n'a pas d'autres choix que d'avancer tous ensemble derrière une seule personne.

Certes, je ne souhaites pas à la France un dictateur chinois à la tête du gouvernement. Juste s'inspirer un peu plus des modèles asiatiques comme eux l'ont fait bien avant nous.

J'ai lu dans un article du magazine Sciences Humaines que, notamment les japonais, ont depuis longtemps traduits les textes de nos penseurs (philosophes, économistes, etc.) occidentaux et se sont inspirés de leurs idées. Ils ont donc bien plus intégré notre culture, que nous la leur. Ils se sont donc enrichis de nos idées sans pourtant perdre leur identité. C'est certainement l'une des raisons pour laquelle aujourd'hui, les pays asiatiques semblent avoir une longueur d'avance sur nous. Il existe peu de traductions d'ouvrages de philosophie ou d'économie moderne asiatique, que ce soit chinoise, japonaise ou coréenne.

Une autre expression française qui m'a, du coup, récemment frappée, c'est celle-ci : dans la vie, quand on a des problèmes, on va dire "je vais me battre pour m'en sortir !" Se battre ? Contre qui ? Ou quoi ? En japonais, on dira plus simplement "je vais faire des efforts !". L'idée que cela traduit, c'est que les français semblent toujours vouloir reprocher à des facteurs extérieurs ce qui ne va pas (leur patron, leur femme, la société...) plutôt que de chercher des solutions.

Je continue, j'enfonce le clou : en français nous avons : "j'en ai marre [...] ça me fatigue [...] j'en ai par dessus la tête [...] ras le bol [...]c'est bon ! [...] fais chier, etc."

Je suis certes, encore loin d'être parfaitement érudite en japonais, néanmoins je ne connais qu'une seule expression pour traduire ou exprimer cette même idée que l'on s'amuse chez nous à décliner à l'infini.

Il est clair qu'au Japon, on exprime peu ses sentiments et on ne fait pas le déballage de ce qui ne va pas.

Cela a également ses défauts. D'ailleurs il est drôle de constater que 90% des intrigues de dramas japonais (séries télévisées) se construisent sur ce que les personnages n'osent pas se dire. Souvent des sentiments inavoués qui entrainent toutes sortes de péripéties et de quiproquos. Des scénarios construits sur des silences.

Alors si les japonais parlent peu de leurs sentiments, surtout s'ils sont négatifs, il est quand même bon de constater que du coup, tout le monde y met du sien pour être enjoué et que l'ambiance soit bonne, entre amis, comme au travail. Même ceux qui ont leurs petits problèmes personnels, comme tout un chacun, font en sorte d'y mettre du leur dès qu'ils se retrouvent en société. Et c'est l'effet boule de neige. La bonne humeur de l'un entraîne la bonne humeur de l'autre.

Dans les moments de sa vie où l'on a un peu le blues si l'on est obligé pour une raison ou pour une autre de se forcer à être de bonne humeur, ben parfois ça marche ! Et ça retourne la situation !

Ok, on a tous nos problèmes, mais c'est pas une raison pour faire la gueule ! Il est sûr que si l'on ne va pas bien et que l'on reste à patauger dans ses idées noires, on s'enlise...

Bref, si je peux transmettre une seule idée de la pensée japonaise ce serait : arrêtons de nous plaindre et faisons de notre mieux !

14 mars 2012

Encore un peu de tout... et de n'importe quoi !

Tout d'abord je me dois de vous dire que j'ai battu des records...

Bon pas moi à proprement parler mais quand même : nous sommes aller à Fuji-Q High Land !

(en lisant cela, imaginez des bruits d'orage genre film d'horreur : "Fuji-Q High Land"  TA TA PAAAA !)

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Parc d'attraction où tous les manèges dépassent au moins un record : de hauteur, d'accelération, de tourbillons dans le vide, etc.

Des manèges où quand tu monte dessus, tu crois que tu vas mourir.

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Bon, je dois vous avouer que je n'ai pas pu en faire la moitié. Je me suis gentiment contenter des manèges pour "enfants".

Maintenant je comprends Kazuki quand il me disait que dans nos attractions françaises (ex : le Tonnerre de Zeus du Parc Asterix), c'est des trucs de gamins...

Il n'empêche que ces japonais ne manquent d'humour. Ci-dessous des photos prises dans les toilettes de ce parc de cinglés :

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Sur les portes intérieures, de la poésie :

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Et enfin en repartant, ils nous en remettent une louche :

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Ce qu'il est intéressant de constater : c'est que c'est quand même écrit en anglais ! Comme si cela s'adressait directement à nous, pauvres étrangers, petites mauviettes qui ne sommes pas japonais.

Passons ensuite, du coq à l'âne, avec des petites remarques esthétiques que je me suis faites à moi-même lors de promenades dans les rues Kyoto.

Ci-dessous, le petit détail mignon qui rend une devanture sympathique,

Vrac

Puis, le too-much (...qui donne le sourire quand même.)

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Et enfin... l'absurde !Vrac-1

A moins que ne se cache là un secret de jardinage...

Continuons notre petite promenade en vrac en repartant du côté de Tokyo (vive le détour!).

J'entends souvent dire que Tokyo est un paradis de béton, ce qui n'est pas complètement faux, certes, mais incomplet !

Car à Tokyo, il y a également de très beaux espaces verts qui donnent l'effet d'être transporté en quelques secondes dans un univers totalement différent. Notamment les jardins qui entourent les temples, vraies forêts à peine domestiquées.

En comparaison, Paris avec ses parcs très travaillés (mais néanmoins très beaux, hein;) me paraît moins verte que Tokyo.

Pour ma part, j'aime les endroits où la ville et la nature se rejoignent. Cela crée des paysages presque étrange :

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Continuons ce vrac, avec les Puli-Cula !

Je ne pouvais pas tenir tout un blog sur le Japon sans en venir un jour au Puli-Cula.

Il s'agit en fait de grosses machines genre photomaton en mode super-sonic-kawaïpuissance 10.

Voilà ce que ça peut donner :

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Bien-sûr, j'adore !

On rentre dans la machine, on prend la pause, quelques secondes, faut pas chipoter, c'est ça qui est drôle, et on enchaîne ! Après on rajoute les petits dessins, des décors, des effets, etc. Il y a un choix infini au point que les photos se retrouvent vite blindées de détails à lawalagain !

Le top : ces appareils sont capables de vous faire une peau parfaite, des yeux plus grands que nature, etc. genre photoshop intégré.

Puis il y en a pour tous les goûts ! On peut même louer des costumes genre cosplay (personnage de mangas, etc.)histoire d'aller jusqu'au bout du délire (ce qu'on a fait, étant d'une intelligence limitée, on a oublié de choisir une machine qui prenait en pied...).

Parce que le Japon est un monde de paradoxes, à côté du côté fou-fou, ils savent également préserver certaines valeurs traditionnelles. Du coup Ce n'est pas rare de croiser une bande de jeunes en kimono se rendre au temple. Encore une fois, on se retrouve transporté dans un autre monde !

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A propos de temple, le Japon en regorge. Rien qu'à Hikone, qui est une petite ville, j'en connais déjà au moins 4 !

Alors si je n'en montre que très peu sur ce blog, c'est que la plupart des guides touristiques ou des livres sur le Japon ont déjà largement évoqué le sujet. Donc pas la peine que je vous le rabache.

Néanmoins, j'ai quand même eu un petit coup de coeur pour celui-ci, trouvé à Kyoto... le temple du cochon ! Du sanglier pour être exacte, mais ça sonne moins bien...

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Enfin, pour ceux qui aiment les dessins de Miyazaki, voici des photos qui par hasard ou par magie, me font penser à l'univers des studios Ghibli :

 

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Le jardin aux pieds du chateau d'Hikone.

 

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Derrière un complexe sportif avec onsen (bain chauds) à Fukui.

 

 

 

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Dans le jardin du temple Kyomizu à Kyoto.

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Et le temple en question, construit à flanc de montagne.

Pour finir, voici les dernières perles que j'ai trouvé quand les japonais se mettent à utiliser le français :

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Celle-ci, c'est ma préférée !

"Souffle en bois souvenir, nostalgique de sentiment quelque part

Bonjour !"

Y'a-t-il des nostalgiques de sentiments quelque part qu'on puisse leur dire bonjour ?

13 mars 2012

Bambi est une racaille.

La jolie ville de Nara est connue pour ses temples, ses belles promenades et son riche patrimoine culturel...

...mais surtout ! pour ses cerfs, biches et faons qui se promènent en liberté. En général, ils restent plutôt du côté de la partie boisée de la ville mais il n'est pas rare d'en croiser dans les boutiques environantes.

J'y suis allé m'y promener un jour de pluie, donc malheureusement, il y en avait moins que d'habitude.

Les touristes se font photographier avec...

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Habitués d'être en contact avec les humains, ils restent tranquilement à prendre la pose.

En réalité, ils attendent surtout... qu'on leur file des gâteaux !!

Il y a un peu partout des vendeurs de biscuits pour Bambis et comme il pleuvait ce jour là, la plupart d'entre eux étaient fermés.

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Pauvres Bambis, en manque de gâteaux, attendant que la boutique ouvre.

Mais ne vous laissez pas attendrir par leur yeux de biches car en fait ce sont des racailles qui volent le sac des petites vieilles et shoutent les petites filles !P1030077

 

 

12 mars 2012

Des cafés et des bars...

Dans tous les pays du monde, il y aura toujours des café des bars.

Pour ceux qui en doutent encore : j'aime ces lieux !

Il y a ceux qui boivent leur petit noir au comptoir en solitaire. Ceux qui se prennent vite fait une pause entre deux heures de boulots. Ceux qui viennent papoter entre amis. Ceux qui viennent réviser leurs cours ou lire un livre. Et les habitués qui s'installent au comptoir pour raconter leur vie aux serveurs.

Toutes ces sphères ne communiquent pas concrètement entre elles : chacun peut, s'il le souhaite, rester dans sa bulle.

On s'observe du coin de l'oeil, on chope le sourire de la fille qui pousse son manteau pour nous faire un peu de place...

Ca laisse ouvert la porte des possibles. Possibles surprises, possibles rencontres, possibles spectacles de la vie quotidienne, possibilité de faire autre chose avant de rentrer chez soit...

On est pas obligé de pousser cette porte des possibles. Assis à boire son café, on peut rester là tranquille. Juste savoir qu'elle est là, ça fait déjà du bien.

On ressent la vie autour de nous, en nous.

La vie continue, tout est alors encore possible !

Une fois rentré chez soit, l'univers se rétrécie et la probabilité d'avoir des surprises diminue. C'est le repos du guerrier. 

Voici donc quelques-uns de ces petits lieux que j'aime tant, trouvés au Japon.

On apprend beaucoup sur la culture d'un pays en allant visiter ses bars et ses cafés.

Tout d'abord, un petit mignon salon de thé découvert à Nara. Univers féminin et enfantin, situé au deuxième étage d'un petit immeuble.

En France, les commerces sont en général situés au rez-de-chaussée. Ici, ça vaut le coup de regarder en l'air pour dénicher des petits lieux sympas, au 2émé, 3ème, 15ème... étage!

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Tenue par une jeune fille, on y trouve des thés de toutes sortes et de bon gros gâteaux genre cheese-cake.

Une impression : il semble beaucoup plus facile au Japon de lancer son propre commerce. Rien que dans mon entourage, j'ai déjà deux amis qui se sont lancés le défi : Mariko, ma copine pâtissière, 30 ans, déjà deux boutiques; et mon patron de chez Peter (bar dans lequel je travaille) qui sans aucune autre formation que celle apprise sur le tas a ouvert sa propre affaire à 29 ans... A quoi ça tient ? une facilité de démarches administratives ? Un esprit plus entrepreneur des japonais ?...

Continuons notre tournée avec un tout petit bar situé à Tokyo.

Derrière une drôle de rue, dans l'un des quartiers les plus animés de la ville : des arbres, un chat, le calme... on se croirait pour 5min, télé-transporté dans un autre monde.

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 C'est dans ce coin que l'on trouve : le bar des Trolls ! (dédicace à ma petite soeur^^)

Tokyo

Un comptoir en angle, la gentille serveuse derrière, 7 tabourets devant. Pas de place pour quoi que ce soit d'autre. C'est pas la première fois que je croise ce genre de mini-bars. J'avais déjà trouvé plusieurs isakayas comme ça à Kyoto. L'intêret : plus c'est petit, plus ça rapproche ! On se retrouve vite à papoter avec les personnes qui sont là. En prime : j'ai gagné un troll !

Continuons avec le côté fou-fou des japonais (je sais bien que c'est ça que vous aimez! ;)

A Tokyo, il existe un quartier qui est un paradis pour les amateurs d'informatiques et de mangas (va savoir pourquoi ça va ensemble...?). En France, on appelle ça des geeks, au Japon ce sont des otakus.

Voici leur quartier, Arajuku :

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Dans ce quartier, il y a donc des cafés "special otaku" !

Les maido-cafe ! Et franchement ça vaut le coup d'y aller.

En se promenant, on rencontre un tas de jeunes filles habillées en soubrette, version gothique ou lolita, qui distribuent des tracts. Si vous leur demandez gentiment, elles seront ravies de vous emmener dans l'un de ces fameux endroits.

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Pour les connaisseurs, vous aurez reconnus la tête de Doraemon (personnage de manga) dans mon café !

En fait, chaque commande est mise en scène. Par exemple, la jeune fille se propose de mettre du sucre dans mon café, tout en m'invitant à prononcer avec elle une formule magique qui lui donnera bon goût : "mazé mazé, moé moé, kyun kyun" (mots-onomatopés-mignons issus de l'univers des mangas, difficile à comprendre quand on n'est pas japonais...) Puis elle nous offre une perfomance au ketchup : un petit dessin de notre personnage favoris sur notre omelette... Bref, c'est très drôle !

Les japonais sont très forts pour les concepts originaux. En voilà un autre : le nekko-cafe, pour les amateurs de chats !

Nekko Café

On enlève ses chaussures, on se desinfecte les mains et on boit son petit café ou sa tequilla en compagnie des bestioles. Trop miiiiiiignooooon ! (^.^)v

Allé ! Aujourd'hui, on va tous se boire un café ! ... un thé alors ? une bière ? un whisky!...youhou, c'est parti!

 

1 mars 2012

Une petite Selection Colin en provenance de Kobe et d' Arima

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Au Japon, il y a des quartiers chinois. Celui de Kobe est un des plus célèbres.

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Rues modernes où, dans le fond, on aperçoit  les montagnes enfumées.

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Arima est une petite ville à côté de Kobe, réputée pour ses bains chauds à la couleur rouge hautement ferrugi... ferrugigi... qui contient du fer quoi !

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Il paraît que c'est bon pour le corps... alors bien sûr je m'y suis plongée !

L'impression de plongée dans une eau dégeu dont on ne voit pas le fond... mais c'est kiffant !

Pour la petite histoire du jour, laissez moi vous présenter Anpaman :

P1020646Je l'ai croisé dans les rues de Kobe un peu fatigué et un peu crade.

Il s'agit d'un héros de dessin animé pour enfants très populaire au Japon.

Tous les petits japonais, et cela depuis une trentaine d'années, connaissent et chantent à tue-tête le générique de ce héros comestible.

Sa tête est en fait un petit pain fourrée à la pâte d'anko (purée d'haricot rouge sucrée qui me fait penser à de la crème de marron, très bon !).

Alors quand il croise un malheureux qui meure de faim, il se sacrifie en lui offrant un bout de sa tête.

Il est alors plus fragile aux attaques de son méchant attitré : Baiki-Man (=l'homme microbe ou super microbe).

Il faut alors que son papa boulanger lui re-confectionne une nouvelle tête.

Dans ce dessin animé, tous les personnages, ou presque, sont composés à partir d'un aliment. Et souvent les histoires tournent autour de la bouffe.

Ce n'est pas que dans ce dessin animé, 50% des emissions de télé japonaises sont consacrées à la nourriture : des animateurs télé qui goûtent de nouveaux plats, deux autres qui partent en voyagent quelques part et découvrent l'art culinaire du coin...

Il y a aussi une emission où les invités se rendent dans un restaurant et doivent découvrir les 10 plats les plus vendus de la carte. Pour cela, ils doivent commender et manger. Plus la carte est longue, plus c'est drôle ! On les voit s'empifrer jusqu'à 2h, 4h du matin, au bord de l'explosion stomacale, et hurlant de joie quand ils découvrent un plat faisant parti des 10.

Parfois, pour les moins chanceux, il s'agit de plats de supermarché (genre les dix meilleurs ventes des plats cuisinés de telle ou telle marque), ou des donuts de chez Mister Donut, etc...

Tout ça pour raconter, qu'en dehors de ce genre d'emmissions spectaculaires, je constate quand même que la nourriture tient une place très importante dans la vie des japonais en général.

Ils sont de plus bien informés des effets que les aliments peuvent avoir sur le corps. Par exemple, une fois j'ai commandé une tarte au myrtille et la mère de Kazuki m'a dit que c'était bon pour les yeux. Un jour j'ai dit que j'avais souvent les pieds froids, on m'a conseillé de manger des poireaux. Pour avoir de beaux cheveux, il faut manger des algues et autres produits de la mer,etc. Une façon d'apprhehender la nourritiure et de manger de manière intelligente.

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