Avant de rentrer, me faire gratter par une mémé en Corée et revoir Tokyo, la belle et folle.
Ca sent la fin... C'est sûrement un des derniers messages que j'ecrirais sur ce blog.
Je rentre bientôt, des projets pleins la tête dont je vous parlerez au fur et à mesure qu'ils se concrétiseront. Pour vous tenir au courant, je vous invite à rejoindre ma page facebook : choufleurdeparis.
En attendant voici mes dernières aventures asiatiques.
Corée du sud, Busan, petit weekend entre filles.
On a testé les très réputés soins esthétiques à la coréenne : un truc de fou qui fait le cul tout doux !
Après le repas, avant de se coucher, on nous accompagne en voiture dans une sorte de grand complexe sportif, esthétique, bains publiques ou je ne sais quoi.
Là-bas, on se fout à poil, on enfile une sorte d'enorme robe-sac rose-bonbon en plastique et un bonnet de douche.On nous fait asseoir dans une petite salle genre sauna, sur des chaises percées au dessus d'un bouillon d'herbes diverses... odeur de fenouil, camomille... difficile de savoir ce que c'est en fait. On transpire sous la robe rose, le cul à moitié brulé par les vapeurs entre le fou rire et l'évanouissment tellement il fait chaud. Une petite mamie vient nous demander si ça va, on répond "oui", alors elle nous enfourre la tête sous la robe rose. Il n'y a plus que le bonnet de bain qui dépasse. On pique un fou rire, on doit ressembler à trois grosses fraises.
Après avoir bien transpiré, on part prendre une petite douche, lieu ouvert qui ressemble un peu au onsen japonais, pierre brute, vapeur, mamies coréennes qui se savonnent le dos, assises sur des petits tabourets de bois...
Après la douche, petit sauna, petit bain chaud, on se promène à poil tranquillement.
Puis... une mamie coréenne en cullotte et soutien gorge à dentelle nous fait nous allonger sur une sorte de table de massage en platsique. Elle nous recouvre de quelque chose puis se met à nous frotter, des pieds à a tête avec une sorte d'éponge spontex. Sans aucune douceur, on doit se retourner, sur le côté, le dos, l'autre côté, elle frotte, frotte et refrotte... de temps en temps elle nous balance un seau d'eau ou nous met une petite claque sur le front... à poil sur ma table en plastique, j'ai l'impression d'être un gros poisson q'on écaille... dernier badigeonage de je ne sais quoi, sceau d'eau et on nous envoie faire un soin du visage et une petite sieste...
J'en suis resté sur le cul de ce "soin" au bord du fou rire à chaque instant!
J'ai retrouvé une peau de bébé !
A faire (au cas où ça s'appelle "akasuli"). Mais faut pas être pudique...
Une autre copine japonaise m'a raconté que dans le même genre, elle avait eu le droit à être recouverte d'une sorte de boue et, le temps de la pause, on l'avait envoyé dans une sorte de sauna, avec d'autres bonnes femmes à poil, également recouverte de boue... ambiance...
A présent voici des petites photos de Busan :
Et pour finir une rencontre avec un papi tout fier de nous présenter son petit animal de compagnie, petit piou-piou accroché à lui comme si c'était sa mère.
Pendant de temps là, au Japon, on célébre les fêtes traditionnelles pour gentiment demander aux dieux que les recoltes de riz soient généreuses.
Dans le train pour Kyoto, je vois le paysage se faire envahir par les rizières, miroirs du ciel, la terre prend l'eau, le japon ressemble à une éponge flottant sur l'océan.
Les japonaises ressortent les ombrelles pour se protéger du soleil qui brûle la peau.
Les beaux jours reviennent me rappelant que la boucle sera bientôt bouclée, une année sera passée.
Alors avant de rentrer je voulais revoir les lumières de Tokyo, la belle et folle, qui m'attirent comme un insecte.
Rendez-vous à Asakusa avec mes copines pour savoir ce que nous réserve l'avenir...
C'est bon ! A priori je serais saine et sauve, j'ai tiré la bonne fortune !
Puis, pour finir quelques photos...
Tokyo...